Site MONTEVERDE

Site Archéologique MONTEVERDE


Journée culturelle : Visite du musée de Piedras Monte Verde, visite de la réserve de bois d'alerce (mélèse)

Découvrez notre circuit en ouvrant dans une autre fenêtre parallèle cette adresse afin de suivre ces repères sur la carte:

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A/ Départ de la cathédrale de Puerto Montt
B/ Visite du  Musée de Piedra Monté Verde (Archéologie)
C/ Visite de la réserve de bois d'Alerce
D/ Passage au-dessus de la rivière Rio Maullin
E/ Visite du  Musée de Nueva Braunau (Vie des colons allemands)
F/ Pisciculture
G/ Gramado / Puerto Varas
H/ Musée Pablo Fierro à Puerto Varas
I/   Eglise Lutérienne
J/  Ecole allemande
K/  Médialuna :  Rodéo à Puerto Varas
L/  Maison typique en bois d'alerce
M/  Belle église  en bois d'alerce
N/  Artisan travaillant le bois d'alerce
O/  Aérodrome Marcel MARCHANT
P/  Monument de la colonisation près du terminal pétrolier
Q/  Baie de PUERTO MONTT
R/  Retour à la cathédrale de Puerto Montt

Extrait de wikipédia : Historique du site archéologique

Ce site d’habitation très ancien est situé près d’un petit ruisseau dans le sud du Chili à une cinquantaine de kilomètres de la côte du Pacifique. Ce site se trouve à proximité de l'actuelle ville chilienne Puerto Montt.

Les premières fouilles, conduites par le professeur Tom Dillehay, de l’université du Kentucky, chercheur principal sur le site, montre l'existence d'humains ayant vécu là pendant une longue période. Des datations par le radiocarbone 14 indiquent que ces humains ont occupé ce site (Monte Verde II) entre 12 500 ans et 15 000 ans, ce qui précède de deux ou trois milles ans les sites Clovis situés dans le centre des États-Unis.

Après que ses premiers habitants ont déserté Monte Verde, le site a été recouvert dans une tourbière saturée d’eau, ce qui a permis une excellente conservation des matières organiques. Le professeur Tom Dillehay y a découvert les fondations de plusieurs abris (12 structures bien préservées), qui étaient constitués d’une ossature de poteaux recouverte de peaux d’animaux ainsi que des piles de bois de construction. Certains des poteaux qui ont été retrouvés portaient encore des fragments des peaux d’animaux originelles.

  • Les restes d’une quarantaine d'espèces de plantes trouvés sur le site montrent, entre autres, des graines comestibles, des baies, des tiges, des champignons et même des pommes de terre. Certaines de ces plantes avaient été transportées de la côte de l’océan Pacifique jusqu'au site. On a également trouvé des restes de plantes non comestibles, qui étaient possiblement utilisées à des fins médicinales.
  • Des os d'animaux ont été bien préservés. La plupart sont des restes de mastodontes (un ancêtre géant de l’éléphant actuel), mais également de camélidés. Un des os avait toujours un morceau de viande attaché à lui.
  • Des outils de pierre tels que des bifaces et des choppers ont été découverts, plusieurs d’entre eux en forme de feuille de saule. Une grande variété d'objets façonnés en bois ont été trouvés comprenant : bâtons, lances, et un mortier. Des objets façonnés faits à partir de la pierre ont été également récupérés, comprenant des pierres sphériques avec une cannelure encerclant la pierre afin qu’elle soit projetée au moyen d’une fronde, des pointes de lances (comme celles d’El Jobo trouvées à Taima-Taima au Venezuela près d’un os de mastodonte). Fut également mis au jour du quartz et même du bitume (un goudron adhésif).
  • La meilleure preuve de la présence humaine sur place demeure cependant la découverte d’une empreinte de pied humain conservée dans l’argile près d’un foyer. Cette empreinte est probablement celle d'un enfant. (Cela rappelle celles qui avaient été trouvées près du volcan Cerro Toluquilla (Puebla au Mexique) et datée de 40 000 ans).

Nouvelles analyses

À partir de 1997, d’autres fouilles effectuées sur le site de Monte Verde I, près du site initial, par Tom Dillehay, ont permis de mettre à jour d’autres outils de pierres, artefacts et bois brûlés. Les analyses au radiocarbone 14 donnent des dates se situant dans la fourchette de 33 000 ans à 35 000 ans. Pour Mario Pino, géologue à l'Université Australe au Chili, qui participa aux recherches, il n’y a aucun doute sur les dernières datations effectuées. D’autres fouilles seront nécessaires pour confirmer ces dates qui recoupent déjà celles du squelette de Luzia au Brésil et des sites de Pedra Furada au Brésil, de Cerro Toluquilla et de Hueyatlaco situés au Mexique, de Topper aux États-Unis et de la Caverne de Pendejo aux États-Unis.

  • Site préhistorique de Monte Verde I  : 33 000 ans à 35 000 ans.

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Commentaires

26.04 | 01:22

Je suis ravie de connaitre cette page !